On le sait. Un bon leader doit être empathique. Il doit savoir écouter et tenir compte de ce qu’il a entendu.
Mais y-a-t-il des limites ? Peut-être que oui.
Une des raisons faciles à comprendre est que l’empathie consomme beaucoup de notre énergie. En effet, être empathique peut s’avérer épuisant. Nous pouvons parfois avoir l’impression que tout le monde profite de notre empathie mais qu’à l’inverse personne n’en manifeste beaucoup à notre égard.
Une deuxième raison est liée au fait qu’être empathique a des limites. Certains chercheurs considèrent que nous avons une sorte de « compte » avec un avoir en empathie. Si ce compte est épuisé il ne reste plus rien pour les autres.
Une dernière raison : être empathique peut par ailleurs nous conduire à un comportement non-éthique. Etre empathique avec certaines personnes peut nous conduire à les préférer à d’autres voire à accepter des comportements non-éthiques de leur part.
Alors que faire ?
Distribuez le travail.
Vous n’êtes pas obligé de vous dépenser seul. Laissez donc gérer certaines parties prenantes par les autres membres de votre équipe. Concentrez-vous sur les parties prenantes clés.
Cherchez des solutions aux problèmes avec les parties prenantes !
Vous avez également vos propres intérêts à défendre ! L’écoute active est une bonne chose mais vous aussi, vous pouvez poser des questions. Cela vous conduira à identifier des options possibles pour résoudre des problèmes. L’écoute active n’empêche pas de questionner et l’empathie n’est alors plus vécue comme un éventuel sacrifice.
Pourquoi avons-nous besoin de l’empathie ?
La raison est souvent liée au fait que les membres de l’équipe ou les parties prenantes sont face à des problèmes. Alors, pourquoi ne pas travailler à la source de ces problèmes ? Donnez-leur le temps de se concentrer sur les difficultés rencontrées. Quand on prend le temps, on est alors davantage prêt à travailler sur la résolution des problèmes rencontrés.